Vinyl Bazaar

Vinyl Bazaar

  • 2015

  • Tous publics

Résumé

Victor Kiswell est un nostalgique, il part à la recherche de vinyles disparus. Il est un « diggeur » : il passe le plus clair de son temps à retrouver de vieux disques. C’est une passion, mais aussi son métier. Il parcourt le monde pour vendre des « samples » à des producteurs et proposer des disques rares à des collectionneurs. Il ne se sent jamais aussi bien qu’aux puces, dans les vieilles boutiques et les marchés.

Take me back to Cairo

Dans ce premier épisode, Victor met le souk au Caire. Parlez-lui du Caire et ses yeux se mettent à briller. Il en rêve comme d’une mine d’or. Mais pas Le Caire d’aujourd’hui. Non, il recherche Le Caire du milieu des années 1950 aux années 1970, lorsque Nasser et son panarabisme redessinaient les frontières morales de l’ancien royaume. A l'époque, les robes sont courtes et les décolletés plongeants. Les imams restent dans leurs mosquées, les soirées et les ondes de radios sont envahies par des mélopées orientales, vitaminées de jazz, de bossa-nova ou de rhythm&soul. C’est le « Swinging Cairo », loin des Frères Musulmans et des sourates du Coran. Le Caire s’éclate. Pendant une vingtaine d’années, ces artistes écrivent l’âge d’or de la musique cairote. La concurrence de la Turquie, l’arrivée des radio-cassettes et des CD sonnent le glas de l’industrie du disque au Caire. C’est cet âge d’or qui suscite aujourd’hui un engouement de producteurs de hip-hop qui puisent dans le patrimoine musical égyptien. Pour ce premier épisode de Vinyl Bazaar, Victor s’est lancé un défi : retrouver au Caire quelques raretés, souvenirs de cet intermède musical, sa mini-platine sous le bras. Une traque haletante qui le conduit lui et son réalisateur Max Jouan chez les antiquaires, dans le souk mais également au commissariat. Avec un passage obligé au musée d’Oum Kalthoum ou dans les archives de la radio égyptienne. « Dig Victor, dig » !

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Cumbia Africana

La Colombie, Victor Kiswell n’y est pas venu pour y étudier des sujets classiques comme la drogue, les farcs, la violence. Ce qui intéresse ce chercheur de disques vinyles, c’est la Cumbia. Un genre musical né au XVIIe siècle dans ce pays coincé entre le Pacifique et les Caraïbes. La Cumbia, c’est une fusion entre les tambours des esclaves africains, la mélodie des Amérindiens et l’harmonie des Conquistadors. Tombée en désuétude avec le temps, elle est redevenue à la mode depuis les années 2000 et résonne aujourd’hui dans les discothèques branchées du monde entier. La quête de Victor, ce sont les racines africaines de cette musique. Ce nouveau numéro de Vinyl Bazaar vous propose un magnifique voyage dans une Colombie méconnue. De Bogota à la côte caraïbe, embarquez pour découvrir la Cumbia, une musique chargée d’histoire.

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Les voix de Beyrouth

Après l’Égypte et la Colombie, Victor termine son voyage musical au Liban. Pendant des années, Beyrouth fut le phare du Proche-Orient, une ville magnifique où l’on s’encanaillait et où l’on produisait beaucoup de musique. En 1975, la guerre éclate et dure une quinzaine d’années. Le Liban est à feu et à sang, mais la production musicale continue et de nombreux disques sont enregistrés malgré les combats. Avec « Les voix de Beyrouth », Victor nous replonge dans l’âge d’or de la musique libanaise. La musique, au Liban, c'est une histoire de dynastie. En haut de la pyramide, il y a Fairuz, adulée par tout un pays et sa diaspora. Une artiste au vaste répertoire musical aux accents mélancoliques. Fairuz a notamment travaillé avec les frères Rahbani, considérés comme les pionniers de la musique libanaise. Elias Rahbani est connu pour avoir sorti des tubes de disco, dont "Liza Liza" ou de pop psychédélique, avec "From the Moon", un ovni. Il est aussi connu pour avoir la pochette la plus torride de la musique libanaise ! Son fils, Ziad Rahbani, a créé un savoureux mélange qui mélange rythmique et arrangements de la musique noire américaine avec des mélodies orientales.

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